Pas la der du Ludoder !

Samedi 26 août

On ne veut pas l'admettre mais il semble que ce soit bien la fin de notre "Ludoder Tour". A nous de profiter pleinement de cette dernière journée après avoir vécu 1000 expériences, découvert de magnifiques décors et fait de superbes rencontres. Aujourd'hui, nous allons nous laissé porter par le vent.

La météo n'est pas des plus réjouissante. C'est dommage car il est question de se rendre à nouveau à la mer, direction Zeebrugge. Après tout, ce n'est qu'un peu d'eau. Carole décide même de faire son petit footing matinal avant de partir avec nous. On applaudit !

Allez, en voiture ! Justement, Alain souhaiterait que l'on prenne le "Nestor" à la place du "Berlingo". Bizarre, il semble que quelque chose se trame... C'est parti !

Il est 10 h 30 quand nous arrivons sur le front de mer. Il y a là une large bande pavée devant des bâtiments assez chic faisant face à la mer. La plage fait toute la longueur et la mer est assez loin car la marée est descendante. Il n'y a pas grand monde et quasi pas de commerces. Bon, nous laissons nos véhicules et nous longeons cette promenade. On verra bien ce que l'on trouvera.

Tiens, voici un restaurant avec, à la carte, des moules frites. Le prix est un peu cher mais c'est notre dernière sortie, alors pourquoi pas ? Pour l'instant, il est un peu tôt, continuons notre ballade. Voici tout un parking de karting à pédales, des grands et des petits, de un à quatre personnes. Qui serait partant pour un rallye ? La route est belle et dégagée. Les feux sont au vert : en voitures !

Finalement trois voitures sont au départ : la 1ère avec Sébastien, Julien et Carole, la 2ème avec Juliette, Laurent et Céline et la 3ème avec Daniel. Attention, le drapeau va s'abaisser. Roule ma poule !

Pendant le temps de la course, le reste du groupe continue la promenade. C'est calme et reposant pour certains, ludiques et sportifs pour d'autres. 

Nous approchons tout doucement de l'heure du repas. Allons voir si le restaurant de "Moules frites" peut nous accueillir. C'est OK ! En prime, ce sera en terrasse et face à la mer : Que demande le peuple ?

Ces moules étaient vraiment délicieuses et le cadre incroyable : le bonheur il est là !

Après avoir bien profité de ce temps, nous sommes curieux d'aller voir se qui se prépare dans la série de tentes installées un peu plus loin. Des sons s'y dégagent. Quelques uns s'y rendent pendant que les autres attendent. En fait, un Festival de musique a lieu ce week-end. Il semble que cela commence en début d'après-midi et lorsque l'on arrive à l'entrée, on ne peut pas nous renseigner sur le prix. Ok, nous verrons plus tard.

Lorsque les deux groupes sont à nouveau réunis, Alain fait une dernière proposition à l'ensemble du groupe : "seriez vous d'accord pour animer vos jeux, ici, sur la plage ? Cela est à prendre comme un défi, simplement avec votre expérience. Alors, on relève le défi ?

Comme tout le monde semble OK, Alain repart au "Nestor" avec Julien pour aller chercher le parachute et les ballons. Tiens tiens, le "Nestor", l'aurait-il prémédité ? Curieusement, Cécile doit aussi aller chercher quelque chose dans le véhicule. Bizarre ? Vous avez dit bizarre ?

Une fois le groupe retrouvé, Alain explique son plan : profiter que les gens attendent l'ouverture du Festival pour leur proposer une animation "parachute" comme réalisée au Foyer. Mais, à ce moment là, Cécile met aussi Alain au défi : s'habiller de façon clownesque avec un maillot de bain à Bretelles et une perruque rose ! C'est un peu l'arroseur arrosé. Eh bien chiche !

Alain a mis sa tenue et heureusement que le ridicule ne tue pas. Après tout, c'est la dernière journée : on se lâche et on y va. Alain prend les devants, accompagnés par Bénédicte car il va falloir expliquer ce que l'on tente de faire à l'entrée du Festival. Nous voici au guichet. Alain, avec sa belle tenue et sa magnifique perruque explique l'idée. Malheureusement, la personne à qui nous nous adressons ne peut pas prendre de décision et nous dit d'aller demander à côté, à ceux qui vérifient les bracelets d'entrée. Une dame parle français mais ne peut pas non plus prendre de décision. C'est désolant et frustrant.

Ne nous laissons pas abattre ! Bénédicte a échangé tout à l'heure avec un responsable d'un stand d'animation pour les enfants à une cinquantaine de mètres. Il ne devrait pas être contre. En avant !

Nous y voici. C'est OK pour l'animateur. Le hic, c'est qu'il n'y a que deux enfants. Attendons un peu, ça va sans doute arriver. En attendant, pourquoi ne pas profiter du stand ? Il y a des filets, des buts et toute une série de jeux mis à disposition. Allons-y ! Alain s'empare d'une balle et c'est parti pour un match de Volley ! Qui me suit ?

Parmi les volontaires, nous trouvons Patricia, Sébastien, Cécile, Carole, Céline et Alain. La balle part un peu de tous les côtés mais l'essentiel, c'est de participer non ?

Voici qu'arrive une famille avec trois enfants. Avec les deux déjà présent, on peut peut-être sortir le parachute ? Allez, on tente ! On lance l'invitation et ils viennent tous nous rejoindre, y compris les parents. C'est top !

Lorsque s'arrête l'animation, la famille vient nous remercier. On aime ces moments de partages car c'est la base de notre "Ludoder Tour".

Céline souhaiterait maintenant que nous marchions quelques mètres vers la mer en hommage à celui qui nous manque énormément car il était de tous les "Ludoder Tour". Il est encore très présent cette fois-ci mais seulement dans nos coeurs. Tout le monde se rassemble et Cécile écrit son prénom sur le sable. C'est pour toi Ludo.

Le ciel est très beau mais très menaçant. Des gouttes commencent à arriver. Il est temps de repartir aux véhicules. Il n'est que 14 h 30. Peut-être avons nous le temps de visiter le centre de Zeebrugge. En voiture !

Pas moyen de trouver le centre. Etait-ce finalement là où nous étions ? Nous nous arretons au bord de deux énormes paquebots hauts de plusieurs dizaines de mètres : impressionant ! Nous décidons alors de repartir pour Bruges car nous avons oublié de faire quelque chose de la plus haute importance : Manger une gauffre belge ! Après l'effort, le réconfort !

A demain.

Prenez soin de vous.